AFFAIRE QUEEN FISH COMPANY S.A.

La Cour Suprême du Cameroun désavoue Célestin Ketchanga !

Le Sénateur Célestin Ketchanga

Après 17 ans de bataille judiciaire opposant Célestin Ketchanga à Célestine KETCHA COURTÈS sur la paternité de l’entreprise QUEEN FISH COMPANY S.A, la Cour Suprême du Cameroun, en son audience de ce 20 mars 2025, a définitivement désavoué le sénateur Célestin Ketchanga « qui se passait pour le fondateur de Queen Fish, alors qu’il n’a investi ni argent ni énergie. Au contraire, il en a allègrement profité». Avec ce verdict, la justice rétablit ainsi l’honneur du ministre Célestine KETCHA COURTÈS.

Le feuilleton judiciaire qui a commencé en 2008, s’est définitivement achevé ce jeudi 20 mars 2025. Le verdict rendu publique ce jour à Yaoundé par la plus haute juridiction du Cameroun, vient confirmer que la société QUEEN FISH COMPANY S. A a bel et bien été créée par la Queen Mother Célestine Ketcha Courtès et non par son frère « Célestin Ketchanga, qui se passait pour le fondateur de Queen Fish, et qui en réalité n’a investi ni sou ni énergie, au contraire, il en a allègrement profité.».

Cette décision de justice vient, à coup sûr , mettre fin à une longue épisode de bataille qui à créer des camps et diviser les familles.

17 ans de procès…

Tout commence courant 2008. Célestin Ketchanga, homme d’affaires, originaire de Bangangté et installé à Douala, initie une série de citations directes contre sa sœur Celestine Ketcha Courtès, pour les infractions de faux en écriture privée et abus de biens sociaux. Ce magnat des affaires accusait sa soeur Célestine KETCHA COURTÈS, qui fut à une certaine époque son employé, d’avoir « volé » son entreprise qui opère dans la commercialisation du poisson et autres fruits de mer. Le tribunal reconnaitra la Reine Mère non coupable de faux. Le ministère public estimait au terme des débats contradictoires que la propriété de la société prétendument victime n’était pas établie sur les biens mentionnés dans les citations directes. Le dossier passera à la Cour d’Appel du Littoral, puis à la Cour Suprême, qui va casser l’arrêt de la Cour d’Appel, annulé le premier jugement, puis renvoyé l’affaire devant le même Tribunal de Première Instance de Bonanjo, en vue d’une nouvelle instruction de la cause et d’une juste application de la loi.

En effet, la Cour Suprême en épluchant le dossier dans fond et la forme se rendra compte de ce que en instance et à la cours d’appel, plusieurs lois ont été violées et les procédures non procédures non respectées ponctuées des dilatoires… «Tout était mis en oeuvre pour fatiguer moralement, physiquement et même porter atteinte à l’honneur de Célestine Ketcha courtès », apprend -on.
Il faut rappeler qu’ au début de cette affaire, l’accusée était Maire de la commune de Bangangté, et ses adversaires sur le terrain politique dans le département du Ndé n’avaient pas hésité à utiliser cette malheureuse affaire pour tenter de la déstabiliser en vain.
Cette longue procédure judiciaire a connu d’interminables renvois provoqués par les avocats de Célestin Ketchanga, créant à chaque fois des incidents de procédures, allant même jusqu’à soulever l’incompétence du tribunal à connaître leur propre citation directe. Une situation qui avait fortement embarrassés les juges en charge de cette affaire.

La fin du feuilleton…

Rappelons qu’à l ’ouverture des débats, le 03 août 2021, Célestin Ketchanga a soulevé un florilège d’incriminations à l’égard des premiers juges. Dans ses réquisitions, le ministère public avait dans un premier temps relevé qu’aucun justificatif de la prétendue récusation des premiers juges n’avait été versé au dossier de procédure. Au terme d’un nouvel examen méticuleux de ce dossier dans ses aspects factuels et légaux, la Cour d’Appel du Littoral avait rétabli la vérité et fait une juste application de la loi en déclarant la prévenue non coupable et en condamnant la partie civile, Célestin Ketchanga, aux dépens.
C’est alors que l’homme d’affaire Célestin Ketchanga fera pouvoir en Cassation.

Célestine KETCHA COURTÈS rétabli dans son honneur : «La vérité finit toujours par triompher »

Le Minhdu Célestine KETCHA COURTÈS

« la vérité finit toujours par triompher », confiait Célestine Ketcha Courtès pendant l’instruction du dossier à la Cour suprême.
Après 17 années de bataille, le verdict est enfin tombé ce 20 mars 2025 . La cour suprême, siégeant en dernier ressort, condamne Célestin Ketchanga dans l’affaire Queen Fish, qui l’opposait depuis 2008, à Célestine Ketcha Courtès. Après la lecture de cette décision de justice, les 4 avocats de Célestin Ketchanga ont eu du mal à quitter la salle d’audience de la cour suprême. Il faut indiquer qu’ils ont essayé pendant près de 2h, de demander tantôt une sortie du rôle, tantôt un renvoie en vain.
La plus haute juridiction du Cameroun a donc tranché démontrant que le sénateur Célestin Ketchanga n’est pas le propriétaire de QUEEN FISH COMPANY S.A dont-il prétendait être le fondateur.
En la déclarant non coupable de toutes les accusations non fondées contre sa personne , la Cour Suprême a donc rétabli le ministre Célestine Ketcha Courtès, dans son honneur.
A l’issue de cette sentence, « Célestine Ketcha Courtès salue l’indépendance de la justice camerounaise qui a dit le droit et rien que le droit, pour le triomphe de la vérité.». Après ce verdict, de nombreux observateurs appellent à la reconciliation des coeurs entre ses deux personnalités, issues d’une même famille à Bangangté.