BANQUEROUTE DE LA MICROFINANCE AMICALE FINANCE(AFI): Clément W MBOUENDEU met le pied dans la fourmilière !
Le membre de l’association dénommée Amicale des Élites Banka(AEB) vient d’adresser une lettre ouverte aux dirigeants de cette association qui est à la base de la création de cette microfinance qui a fermé les portes en 2017 laissant ainsi de nombreux épargnants dans le désarroi et sans aucun espoir pour rentrer en possession de leur argent.
Soucieux de savoir les raisons de la banqueroute de cette microfinance, le gardien de la mémoire du patriarche Jean MBOUENDÉ continue de se faire brimer par ceux qui ne veulent pas rendre compte sur une affaire qui a ruiné les familles et terni l’image du groupement Banka dans le département du Haut-Nkam.Lire la lettre ouverte de Clément WENSILEUDJAM MBOUENDEU…
«Douala, 04 août 2024
Lettre ouverte à l’AEB( Amicale des Élites Banka) Douala
Objet : Dénonciation de l’imposture et réclamation renouvelée du rapport d’audit d’AFI
« Pour la Patrie, Contre l’Arbitraire »
Jean Mbouendé est ce nationaliste camerounais né à Badoumven-Banka, mort sans agitation à 114 ans et ayant vécu sur 03 siècles et deux millénaires.
C’est lui qui crée le premier syndicat paysan au Cameroun en 1946, le Spp qu’il affilie à l’Uscc de Gaston Donnât.
C’est sa concession à Banka qui héberge le premier comité central de l’Upc en juin 1948.
En 1952, c’est ce comité central sous sa houlette qui finance à hauteur de 4 000 000 Francs Métropolitains le premier voyage de Ruben Um Nyobé aux Nations Unies.
Il était riche mais sa richesse est réduite en cendres par le pouvoir colonial qui l’accuse d’être subversif alors qu’il ne réclame que la dignité, la souveraineté et l’équité dans le traitement des indigènes, sans jamais recourir aux armes ni à la violence.
Lui-même se fera entendre plusieurs fois aux Nations Unies pour exposer sa situation de méprisé et de prisonnier sans cause.
En juillet 1970, il est arrêté une deuxième fois dans le cadre de l’affaire Ouandié-Ndogmo. Il est faussement accusé de financer le terrorisme et singulièrement d’avoir remis FCFA 1 200 000 à Ernest Ouandié. Il est alors torturé par un commissaire appelé « Danger », de son petit nom. Il a failli même attenter à ses organes dans cette démarche. Jean Mbouendé lui a répliqué : « Monsieur Le commissaire, allez partout sauf sur mes organes car ils vont encore donner les enfants au Cameroun ».
Son bourreau a accédé à cette demande.
Le 31 décembre 1970, faute de charges contre lui, Jean Mbouendé est libèré.
En 1972,singulièrement le 19 octobre 1972, ses organes produisent le premier fils post-traumatique. Il lui donne le nom de Wensileudjam Mbouendeu Clément.
Deux mois après, le commissaire « Danger » est envoyé à Bafang pour voir si la ville lui convient. Jean Mbouendé l’aperçoit et l’invite à déjeuner chez lui.
Pendant la séance, ils remuent la mémoire et Jean Mbouendé lui rappelle le film de la Bmm de Yaoundé en demandant qu’on amène les nouveaux-nés dont le premier après la torture de la capitale. Il dira au commissaire qu’il lui a donné le nom propre de Wensileudjam qui veut dire » ne regarde pas derrière » et le prénom de Clément, ce qui veut dire qu’il avait décidé d’agir sans rancune par rapport aux injustices subies par le passé, en prenant la résolution d’avancer.
En Aout 2000, il publie son autobiographie intitulée « Pour la Patrie, contre l’Arbitraire ». Le rédacteur de cet ouvrage s’appelle Wensileudjam Mbouendé Clément que Jean Mbouendé laissera à sa mort le 16 juillet 2004 comme gardien de sa mémoire.
C’est celui-là que l’AEB a décidé de museler, oubliant assurément le sang qui coule dans ses vaines.
En effet , AFI( Amicale Finance) est une microfinance créée par l’élite Banka et dont l’AEB était l’actionnaire majoritaire.
Elle a fait faillite depuis quelques années et une mauvaise gestion, portée sur le clientelisme, le népotisme et le laxisme serait à l’origine de cette débâcle, notamment par l’usage des crédits sans garantie, les prêtes-noms etc… Ceci à eu pour conséquence l’évaporation des épargnes de plusieurs associations, notamment Banka et celles des pauvres clients dont beaucoup en sont morts.
Un rapport d’audit, qui a été porté jusqu’à l’attention des autorités judiciaires et retiré sans aucune explication existe, mais interdit d’accès aux membres pour information sur les causes et les responsabilités de cette banqueroute.
Toute interpellation sur ce sujet est vouée aux gémonies.
Ainsi en janvier 2024, après avoir fait évocation du sujet, j’ai été abusivement suspendu de l’association.
À mon retour, je suis revenu à la charge en m’appuyant sur une demande d’information et la mise à disposition du rapport d’audit relatif à cette microfinance, envoyée par lettre recommandée et publiée dans le forum, et jusqu’ici je n’ai pas de suite.
La pression a permis au moins la mise sur pied d’une commission AFI dont j’ai été nommé membre, ce qui n’a pas manqué de susciter l’ire de certains caciques, artificiers de l’ombre.
Face à ma ténacité à protéger cette commission, j’ai été encore abusivement exclu du forum de l’association par une main sans EPAISSEUR ET AUX ORDRES.
En effet, j’ai fait une publication relative à une émission d’Equinoce TV dont l’invité, Mbombog Mbengang Nkandjé, parlait du Haut-Nkam et de Jean Mbouendé et elle a été supprimée sans aucun motif, pendant que celles des pourfendeurs du régime de Yaoundé, qui font pire que que lui, étaient de marbre.
J’ai refais l’exercice à 33 reprises en sollicitant de savoir les raisons de cette sensure. Il n y a pas eu de réponse, mais 33 suppressions qui ont chuté sur mon retrait barbare du forum.
Et la raison fondamentale étant la demande insistante de clarification sur la forfaiture de la microfinance qui est devenue un sujet dangereux dans l’association, dont il faut absolument occulter.
Une situation qui met à mal de nombreux épargnants qui n’ont aucune voix pour parler et n’ont que d’yeux pour pleurer.
Si nous appelons à la bonne gouvernance au sommet de l’Etat, nous devrions etre des exemples à la base.
N’ayant donc plus d’autre tribune que celle-ci pour m’exprimer, je viens donc par la présente dénoncer cette attitude moyenâgeuse, discriminatoire qui ressemble à une caution à la malgouvernance.
En restant dans l’attente de la réponse à ma requête, droit d’un membre à l’information que je ne marchande pas, je vous prie de changer de méthode en recevant les vœux de ma parfaite considération.
Très fraternellement,
Clément WENSILEUDJAM MBOUENDEU
Gardien de la mémoire de Jean Mbouendé