CAMEROUN
Un couple de lesbiennes activement recherché!
Les deux jeunes dames qui ont été dénoncées par l’amoureux de l’une d’entre-elles sont accusées d’être en couple depuis de nombreuses années, au mépris de la loi camerounaise qui interdit cette pratique et condamne à des peines de prison toute personne qui a des relations sexuelles avec une personne de même sexe.
Bertin N. qui a préféré l’anonymat est décidé à faire arrêter les nommées Mballa Sandrine et Baket Ndjoh Mispa Michelle qu’il accuse d’être des lesbiennes. Il affirma les avoir déjà dénoncées auprès de deux commissariats de la ville de Yaoundé et soutient dans sa plainte avoir été agressé par Mballa Sandrine qui lui a par ailleurs promis la mort. « C’est même cette dernière qui a entraîné Baket Ndjoh Mispa Michelle dans cette sorcellerie et qui joue le rôle de l’homme dans leur couple, au point d’agresser et menacer de mort les vrais hommes comme nous qui osons l’approcher », enfonce Bertin N.
Il dit être en relation avec Baket Ndjoh Mispa Michelle qu’il avait rencontré par le truchement de Mballa Sandrine. « J’ai commencé à véritablement aimer cette fille, mais j’étais surpris qu’à chacune de nos séjours en chambre qu’elle exige la présence de Sandrine qui assistait à nos ébats et qui manifestait le désir de faire partie du jeu. Je m’intéressais plus à Mispa Michèle et c’est surement cela qui l’a poussé plus tard à cet acte d’agression et de promesse de mort », explique Bertin N, qui ajoute par ailleurs que ces deux filles sont des adeptes de fortes sensations.
Acte de jalousie
Contacté grâce au contact obtenu auprès de Bertin N., Mballa Sandrine se refuse à toute explication. « Je peux simplement vous dire que ce Monsieur est un profiteur et est remonté parce que ma copine et moi avons décidé de ne plus le fréquenter », lance Sandrine. Bertin soutient pourtant détenir des vidéos compromettantes des deux filles en action et même celles de certaines de leurs séances de partouzes. Il soutient que ce sont là quelques preuves parmi tant d’autres qu’il n’hésiterait pas à brandir pour mieux les enfoncer.
Baket Ndjoh Mispa Michelle sa copine, qu’on présente comme sa partenaire sexuelle soutient connaître Bertin, mais refuse de s’étendre sur les accusations formulées contre elle et sa copine.
Le Cameroun contre l’homosexualité
Au Cameroun , des personnes suspectées ou prises en flagrant délit sont parfois attaquées et molestées dans la rue et même dans les familles. Celles dont les dénonciations parviennent à la police ou aux autorités judiciaires sont interpellées et jetées en prison.Il faut rappeler que le code pénal camerounais dans son article 247 bis punit fortement les actes d’homosexualité. « Est puni d’une amende de 200 000 F à 1 million de F et d’une peine allant de trois mois à 5 ans, toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de même sexe».