RECRUDESCENCE DES ACCIDENTS DE LA ROUTE

«91% des accidents sont dus à un mauvais comportement des conducteurs…»

Lire l’opinion l’opinion de Kahe FEUKOU, Consultant en sécurité routière

Kahe Feukou

MORTS DE TROP SUR NOS ROUTES.

– Les accidents ne sont pas des phénomènes du hasard, ceux sont des  actions d’inattention et d’incivisme que nous pouvons éviter.
Un accident de la route est dans la majorité des cas le résultat d’un choc entre un véhicule et un élément de l’environ.
Dans tous les cas, l’accident est au cœur d’un système composé de trois éléments :
l’homme ; le véhicule; l’environnement.
Toutefois, il faut savoir que 91 % des accidents sont dus à un mauvais comportement du conducteur (négligence, inattention, fatigue, imprudence, prise de risque) lié paradoxalement à un excès de confiance.

Les drames sur nos routes, relèvent tout simplement d’un manque du respect au code de la route, et déjà qu’il faut savoir que les agences de voyage soumettent les conducteurs à exercer au delà du temps réglementaire de conduite avec les affluences des passagers en ces temps de fête.

-Ces campagnes ne sont pas efficace et n’ont aucun cibles bien précises, puisque déjà à savoir qu’une campagne de sensibilisation à la sécurité routière doit avoir des thèmes précis et des cibles précis et se dérouler sur en permanence sur les différentes espaces choisis à cet effet, notamment, les places publiques, les commerces, les écoles, les collèges et lycées, sur les différentes routes nationales, provinciales et départementales, mais alors, le ministère transports préfère mené une campagne de prévention qui consiste à demander des équipements de sécurité de bord, qui concerne les extincteurs, boîte à pharmacie, gilet et cette fameuse CALE MÉTALLIQUE.

Ces campagnes doivent être la cible de tous les usagers de la route et non dédié uniquement aux conducteurs.

– Il est possible au vu du drame qui s’est déroulé à Ngomo de mettre en cause l’excès de vitesse des 2 véhicules mais sans exclure l’incivisme, le mauvais comportement des conducteurs, la vue (mauvaise visibilité du aux problèmes olphatiques, dans quel états se trouvaient ils ? Des questions que l’on doit se poser, étaient ils sous le coût de la somnolence, la fatigue, l’alcoolisme ou de stupéfiants, la surcharge, Voilà des thèmes sur le quel le ministère des transports devrait mené la campagne de prévention routière. Concernant la visite technique automobile, cela reste un paradoxe encore que faut-il voir ce qui concerne les sociétés d’assurance.

– L’état actuel de la route nationale N°4 est bonne, sauf que la signalisation verticale ne respecte pas de conformité et performance sur le tronçon Kalong-Tonga-Bafoussam-Babadjou de la route Nationale 4 et horizontale sur cette route est à refaire dans son entièreté, notamment en utilisant des produits thermoplastique de carrefour Obala-Bafia-Makénéné-Bafoussam-Babadjou. Les causes profondes de ce drame reste le facteur humain.

– Les pouvoirs publics notamment le ministère des transports qui est en charge de la sécurité routière devrait organiser les états généraux de la sécurité routière impliquant tous les acteurs concernés, les associations, les ONG, les sociétés d’assurance et les différents organismes étatiques.

– Le facteur humain peut-être la cause majeure, mais une part des responsabilités incombe au ministère des transports.

KAHE Feukou
Consultant en sécurité routière
feukou@cgc.co.cm