Marché carbone et finance climat: Comment accompagner les pays de la sous région Afrique Centrale en fonction de leurs réalités…

Un colloque sur la question se tiendra à Yaoundé au Cameroun du 23 au 25 janvier 2024 sous le parrainage de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale ( BDEAC), avec la participation des officiels des pays de la sous-région, les experts du domaine du climat et les représentants des institutions impliquées dans les stratégies de protection de l’environnement.


En trois jours, les acteurs regroupés à Yaoundé vont échanger sur le thème « Assises pour renforcer l’action climatique et développer une alliance pour les marchés carbone et la finance en Afrique centrale ». Une occasion pour les organisateurs d’évaluer l’état des lieux du changement climatique dans les pays concernés, de présenter les solutions pour mener a bien le programme et enfin, de fixer les objectifs à atteindre pour promouvoir et faciliter les échanges commerciaux sur le carbone – une richesse minière nécessaire pour la lutte contre le changement climatique.

Sur les traces du sommet de Paris

Ce grand rendez-vous en terre camerounaise, fait suite aux diverses rencontres de même nature, en l’occurrence le sommet de Paris sur un nouveau pacte financier qui s’est tenu du 22 au 23 juin dans la capitale française.
À l’issue de ce colloque il avait été convenu que « La tarification du carbone conformément aux objectifs de l’Accord de Paris, reposant sur des normes et des mécanismes transparents, peut jouer un rôle important pour limiter les émissions de gaz à effet de serre ( GES)». La rencontre de Yaoundé va dans le même sens en ceci qu’elle entend vulgariser l’utilisation du carbone en Afrique centrale tout en définissant les politiques de son implantation au sein des grandes entreprises et les populations de la sous-région.

Des chiffres qui rassurent

l’Afrique constitue un vivier de carbone dans le futur. Selon les sources, le continent va occuper une place majeure dans le marché de cette ressource minière en 2050, en occupant le premier rang mondial dans la commercialisation de ce produit. Il pourrait générer jusqu’à 120 et 200 milliards de dollars en créant environ 200 millions d’emplois. Une aubaine pour l’économie, la formation technologique et les activités créatrices de revenus. Sur le plan pratique, la croissance du marché du carbone va favoriser la forestation, de même qu’elle devra développer la transition énergétique et garantir la protection de l’écosystème. Une valeur vitale pour l’humain, les animaux, les végétaux et les grandes eaux.